Q : Alors ce samedi vous serez au CuervoGames, vous serez deux qu'allez vous faire ?J : Oui,
nous allons faire un set acoustique. En réalité c'est comme ça que l'on a commencé, à jouer
dans
des bars dans les environ du maryland et de Washington. C'est amusant
pour nous. On est comme des conteurs, mais c'est plus pour nous moquer
les uns des autres.
Q : Il y a des chansons de Good Charlotte qui ne peuvent pas se travailler comme ça ?
J : Il y a des chansons des années passées comme "Keep Your hands Off My Girl"
que nous n'avons pas travaillé en acoustique. Mais la plupart des
chansons, et surtout celles qui passent à la radio se font en acoustique
parce que c'est comme ça que nous les écrivons en général.
Q : J'ai entendu dire que vous travaillez sur de nouveaux morceaux ?
J : Tu sais c'est quelque chose de super parce que notre dernier album est sorti sous le label EMI et c'est tellement différent avec eux. Ils nous donnent bien plus de liberté. Ils nous laissent aller à notre propre rythme et c'est pas comme des cycles et de pomper des albums à tout va. Il n'y a pas de pression.
On peut faire un peu d'enregistrement et voir ce que nous voulons
faire. Il n'y a pas de "plan" sur le futur, seulement faire de nouveaux
morceaux (nouvelle musique) et voir où sa nous mènera.
Q : Comment vous sentez vous après 10 ans sur les routes depuis le 1er album ?
J : C'est dingue ! L'industrie de la musique a tellement changé.
C'est dur de nos jours d'être un véritable artiste et de rester, de
gagner sa vie. Nous c'est ce que nous faisons, gagner notre vie, c'est notre travail à plein temps.
Nous avons vu tellement de groupe qui ont raccroché parce que c'était
vraiment très cher comme vie. Nous sommes vraiment reconnaissant de
pouvoir continuer.
Q : Comment trouvez vous vos anciens albums ?
J : Je les aimes. Parfois, c'est comme regarder des vieilles photos. Mais la chose la plus importante pour moi c'est l'écriture.
Tout les auteurs que j'aime ont écrit les plus grandes chansons de tout
les temps, donc quand vous êtes en artiste qui admire d'autres
artistes, c'est votre rêve -écrire des chansons aussi bonnes que les
leurs. Quand je repense à ces
anciennes chansons, j'ai énormément de souvenirs et j'en suis fier. Nous
étions si innocents. Nous ne connaissions rien du monde. je ne suis pas
sur que nous étions prêt à affronter toute la dureté du monde quand
vous êtes dans ce milieu. T'es si excité par ce qui t'arrive en tant que
jeune artiste que tu ne t'attends pas à ce que l'on te démolisse.
Il a fallut peut être 4 ou 5 ans pour qu'on s'y fasse vraiment. Mais
une fois cette étape passée et que tu as obtenu ce que tu voulais, tu
regarde en arrière et je pense que c'était un bon moment.
Q : L'année dernière avec"Cardiology" vous aviez le sentiment de revenir à vos racines ?
J
: Absolument ! Il sent un peu comme notre 1er album. Quelques mois
après avoir finis "Cardiology" nous sommes revenus en arrière parce que nous
avions envie, besoin de nouveauté, de nouvelles expériences pour la
musique. J'ai fais construire un studio à Los Angeles pour moi et mon
frère pour pouvoir écrire tout les jours. Et c'est formidable.
Q : Il y a des moments où c'est un peu trop de travailler avec ton frère ?
J : C'est toujours un peu trop, être dans un groupe avec son frère. Nous
nous battons tout le temps, mais c'est marrant. Lorsqu'on travaille
avec une nouvelle personne au studio on lui dit "Bon saches que l'on se
bat tout le temps mais essaye de l'ignorer et tu finira par aimer ça. Et
à la fin tu nous demandera pourquoi on se bat, si y a quelque chose qui
cloche". Mais c'est
comme ça qu'on fait avancer les choses. Nous allons parler sur tout,
les morceaux, les textes. Si vous avez le sens de l'humour vous allez
bien en profiter.
Q : Votre clip de "Like It's her Birthday" on peut y voir les gars de "The Maine" je me demande vraiment comment ça c'est passé.
J
: Nous avons fait une tournée avec "The Maine" il y a quelques années.
ce sont des mecs bien. C'est un bon groupe, nous en sommes fans. De
temps en temps tu rencontre un groupe et tu communique beaucoup avec.
Donc nous sommes restés en contact. Et nous avons fait le tournage du
clip et comme ils étaient dans le coin nous les avons appelés et ils sont venus.
Q : Vous leurs avez donné des conseils ?
J
: Tu sais au début, quand nous venions de les rencontrer pour faire la
tournée ensemble nous leurs en avons donné mais maintenant je pense
qu'ils sont assez expérimentés.