Il n'y a pas meilleur client en
interview que Benji Madden. Loquace, le guitariste de Good Charlotte
l'est, assurément. D'autant plus lorsqu'il s'agit d'expliquer pourquoi
le groupe a décidé de ré-enregistrer intégralement son 5eme album.
Dans son blog datant du 4 mars, Benji Madden révélait que le deuxième enregistrement de "Cardiology" touchait à sa fin. Mais avant cela, nous avons eu la chance de passer un peu de temps au téléphone avec le guitariste, qui nous dit tout sur la décision du groupe de Waldorf de retourner en studio avec son producteur de toujours Don Gilmore, laissant de côté tout le travail effectué auparavant avec un autre réalisateur de renom, Howard Benson.
Problème d'entente musicale
Cela fait déjà un moment que le cinquième album de GC, dont on connaît le titre "Cardiology" se fait attendre. Une attente tellement suspecte qu'en décembre dernier, le guitariste Benji Madden a fini par lâcher le morceau, expliquant que le groupe a simplement décidé de stopper sa collaboration avec Howard Benson pour tout recommencer. Un choix que le producteur de My Chemical Romance, Hoobastank, The All American Rejets, ou encore Dead By Sunrise (pour ne citer qu'eux) a accepté sans animosité : "Howard a été compréhensif", assure Benji. "Il sait qu'il est talentueux, mais là, c'était juste un problème d'entente musicale. Parfois, on était sur la même longueur d'onde, d'autre fois non. Mais nous avons tous réagi calmement, et avons pris les décisions qui s'imposaient." Selon Benji, l'atmosphère -la "vibe" comme il ne cesse de le répéter- n'était de toute évidence pas la plus productive : "En faite, j'en avais conscience depuis le début. Je composais pour cet album depuis déjà plus d'un an et demi, presque deux ans. J'aime vraiment ces morceaux, ils sont très forts pour moi. Pourtant, lorsqu'on a commencé à les enregistrer, je me disais que quelque chose n'allait pas. Je n'arrêtais pas d'en parler à mon manager qui, chaque semaine, me disait : "Essayons de trouver d'où le problème vient. J'ai finis par comprendre que nous n'étions pas dans le bon studio et pas avec la bonne personne".
Être catchy
Directions artistiques et point de vue différents, parti pris incompatibles...les causes de ce revirements sont multiples. Pourtant, s'il y a une chose que Benji semble reprocher plus que les autres à Howard Benson, c'est d'avoir quelque peu oublié les racines punks de GC, et l'intégrité dont la quintette a fait preuve tout au long de sa carrière : "Ce mec s'était focalisé sur les passages à la radio. Alors que moi, ce qui me préoccupe, c'est le moment où nos fans allument leur iPod pour écouter notre musique. C'est ce moment précis qui m'intéresse. Je veux être connecté à eux, avoue Benji, qui nous rappelle ensuite que GC n'a jamais eu à forcer sa nature pour composer des hits : "Cela ne veut pas pas dire que le disque qu'on est en train de faire ne sera pas bon pour la radio. On est Good Charlotte, et ce qu'on préfère, c'est être repris en choeur, être catchy. On a joué à l'Olympia, et dans tout un tas de grandes salles un peu partout dans le monde, et si on écrit nos chansons, c'est pour pouvoir les chanter avec le public. On aime passer à la radio, mais ce n'est pas notre but." Libéré de son engagement avec Howard Benson, le groupe s'est donc naturellement tourné vers Don Gilmore, producteur de son album éponyme (2001) et "Good Morning Revival", son dernier opus en date. Un nouveau départ bénéfique pour le groupe, qui a (re)débuté l'enregistrement de "Cardiology" à Vancouver, avant de poursuivre à Los Angeles, avec enthousiasme et envie d'en découdre.
Les larmes aux yeux
Les GC version 2010 veulent donc mettre du cœur à l'ouvrage. Une ébauche d'explication d'un titre que le groupe a choisi depuis longtemps pour cet opus qui, avant même sa sortie, marque sa carrière : " Une chose est sûre, quand votre cœur s'arrête, vous mourrez. Cardiology, c'est une manière de dire qu'on passe notre vie à essayer de comprendre ce qui se trouve dans notre coeur, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments. Tous les morceaux parlent de cela, de ce qui nous guide dans la vie. Car à part la science, il n'y a aucun moyen de savoir ce qui se passe dans notre cœur." Voici pour l'explication de texte. Musicalement, Benji nous promet un disque qui va mêler légèreté et émotion : " Contrairement à ce que ce titre peut laisser penser, ce n'est pas un album lourd ou triste. Ca sera plutôt joyeux et fun. Ce sera presque un disque pour faire la fête". La vie privée des membres ayant aussi grandement influencé l'écriture, selon le guitariste. " A part moi, tout le monde dans le groupe est marié, et a des enfants. Il y a donc beaucoup d'émotion sur ce disque. Joel a, par exemple, écrit une chanson pour sa fille, qui a 2 ans maintenant. Il a rélisé qu'elle grandissait vite, et qu'à ce rythme-là, il devrait bientôt la quitter. C'est moche de penser à cela, mais l'écrire lui a permis de retranscrire cette émotion dans une chanson. Vous pouvez l'entendre dans sa voix. La première fois que je l'ai écoutée, j'ai eu les larmes eux yeux."
Dans son blog datant du 4 mars, Benji Madden révélait que le deuxième enregistrement de "Cardiology" touchait à sa fin. Mais avant cela, nous avons eu la chance de passer un peu de temps au téléphone avec le guitariste, qui nous dit tout sur la décision du groupe de Waldorf de retourner en studio avec son producteur de toujours Don Gilmore, laissant de côté tout le travail effectué auparavant avec un autre réalisateur de renom, Howard Benson.
Problème d'entente musicale
Cela fait déjà un moment que le cinquième album de GC, dont on connaît le titre "Cardiology" se fait attendre. Une attente tellement suspecte qu'en décembre dernier, le guitariste Benji Madden a fini par lâcher le morceau, expliquant que le groupe a simplement décidé de stopper sa collaboration avec Howard Benson pour tout recommencer. Un choix que le producteur de My Chemical Romance, Hoobastank, The All American Rejets, ou encore Dead By Sunrise (pour ne citer qu'eux) a accepté sans animosité : "Howard a été compréhensif", assure Benji. "Il sait qu'il est talentueux, mais là, c'était juste un problème d'entente musicale. Parfois, on était sur la même longueur d'onde, d'autre fois non. Mais nous avons tous réagi calmement, et avons pris les décisions qui s'imposaient." Selon Benji, l'atmosphère -la "vibe" comme il ne cesse de le répéter- n'était de toute évidence pas la plus productive : "En faite, j'en avais conscience depuis le début. Je composais pour cet album depuis déjà plus d'un an et demi, presque deux ans. J'aime vraiment ces morceaux, ils sont très forts pour moi. Pourtant, lorsqu'on a commencé à les enregistrer, je me disais que quelque chose n'allait pas. Je n'arrêtais pas d'en parler à mon manager qui, chaque semaine, me disait : "Essayons de trouver d'où le problème vient. J'ai finis par comprendre que nous n'étions pas dans le bon studio et pas avec la bonne personne".
Être catchy
Directions artistiques et point de vue différents, parti pris incompatibles...les causes de ce revirements sont multiples. Pourtant, s'il y a une chose que Benji semble reprocher plus que les autres à Howard Benson, c'est d'avoir quelque peu oublié les racines punks de GC, et l'intégrité dont la quintette a fait preuve tout au long de sa carrière : "Ce mec s'était focalisé sur les passages à la radio. Alors que moi, ce qui me préoccupe, c'est le moment où nos fans allument leur iPod pour écouter notre musique. C'est ce moment précis qui m'intéresse. Je veux être connecté à eux, avoue Benji, qui nous rappelle ensuite que GC n'a jamais eu à forcer sa nature pour composer des hits : "Cela ne veut pas pas dire que le disque qu'on est en train de faire ne sera pas bon pour la radio. On est Good Charlotte, et ce qu'on préfère, c'est être repris en choeur, être catchy. On a joué à l'Olympia, et dans tout un tas de grandes salles un peu partout dans le monde, et si on écrit nos chansons, c'est pour pouvoir les chanter avec le public. On aime passer à la radio, mais ce n'est pas notre but." Libéré de son engagement avec Howard Benson, le groupe s'est donc naturellement tourné vers Don Gilmore, producteur de son album éponyme (2001) et "Good Morning Revival", son dernier opus en date. Un nouveau départ bénéfique pour le groupe, qui a (re)débuté l'enregistrement de "Cardiology" à Vancouver, avant de poursuivre à Los Angeles, avec enthousiasme et envie d'en découdre.
Les larmes aux yeux
Les GC version 2010 veulent donc mettre du cœur à l'ouvrage. Une ébauche d'explication d'un titre que le groupe a choisi depuis longtemps pour cet opus qui, avant même sa sortie, marque sa carrière : " Une chose est sûre, quand votre cœur s'arrête, vous mourrez. Cardiology, c'est une manière de dire qu'on passe notre vie à essayer de comprendre ce qui se trouve dans notre coeur, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments. Tous les morceaux parlent de cela, de ce qui nous guide dans la vie. Car à part la science, il n'y a aucun moyen de savoir ce qui se passe dans notre cœur." Voici pour l'explication de texte. Musicalement, Benji nous promet un disque qui va mêler légèreté et émotion : " Contrairement à ce que ce titre peut laisser penser, ce n'est pas un album lourd ou triste. Ca sera plutôt joyeux et fun. Ce sera presque un disque pour faire la fête". La vie privée des membres ayant aussi grandement influencé l'écriture, selon le guitariste. " A part moi, tout le monde dans le groupe est marié, et a des enfants. Il y a donc beaucoup d'émotion sur ce disque. Joel a, par exemple, écrit une chanson pour sa fille, qui a 2 ans maintenant. Il a rélisé qu'elle grandissait vite, et qu'à ce rythme-là, il devrait bientôt la quitter. C'est moche de penser à cela, mais l'écrire lui a permis de retranscrire cette émotion dans une chanson. Vous pouvez l'entendre dans sa voix. La première fois que je l'ai écoutée, j'ai eu les larmes eux yeux."
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